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Return to Equinoxes, Issue 10: Automne/Hiver 2007-2008
Article ©2008, Sophie Lavigne

Sophie Lavigne, Université du Québec à Montréal

La migritude : une errance identitaire et littéraire?

 

Depuis une dizaine d’années, l’émergence d’une littérature faite par des auteurs en situation d’immigration est de plus en plus importante. Les écrivains provenant de l’Afrique, appelés par Jacques Chevrier les écrivains de la migritude en écho aux écrivains de la négritude, ont même fait l’objet de plusieurs articles et chapitres de livre. Ce courant faisant suite au renouveau de Kourouma (Les soleils des Indépendances) et à l’écriture féminine, est caractérisé par le fait migratoire. Les écrivains africains francophones des années 2000 vivent à l’extérieur de leur propre continent. Ils ont fait le choix, à des degrés divers, de vivre en Europe ou en Amérique, et même s’il reste des écrivains africains, le lieu et les conditions dans lesquels ils vivent affectent directement leur discours qui se trouve décentré (Chevrier, «Afrique(s)-sur-Seine»). Ajoutons que Lila Azam Zanganeh, dans son article paru dans Le Monde, disait des écrivains de la migritude « ils ne craignent pas que leurs écrits soient jugés trop européo-centrés : de toute façon, ils ne sont pas lus dans leur propre pays ». Kossi Efoui, écrivain de ce courant, dira dans une entrevue avec Josiane Guéguen, que « l'Afrique est une fiction, une invention du regard de l'autre » (Afrology). À ce titre, pour Efoui, la littérature écrite en exil ne peut être qualifiée d’Africaine puisqu’elle tire ses racines loin du pays natal.


Migritude
On qualifie ces auteurs « d’écrivains itinérants » parce qu’ils reconfigurent sans cesse et consciemment leur espace identitaire. L’errance est devenue un mode de vie, une façon d’être. Chevrier ajoute que : « Les écrivains de la migritude tendent en effet, aujourd’hui, à devenir des nomades évoluant entre plusieurs pays, plusieurs langues et plusieurs cultures, et c’est sans complexes qu’ils s’installent dans l’hybride naguère vilipendé par l’auteur de L’aventure ambiguë » (« Afrique(s)-sur-Seine »16). Ces jeunes écrivains ne veulent plus être les «accoucheurs de l’Histoire » comme l’étaient leurs prédécesseurs les écrivains de la négritude (Chevrier, «Afrique(s)-sur-Seine»). Il faut dire que les écrivains de la négritude ne touchent plus les jeunes générations qui lui reprochent son traditionalisme, et ses compromissions avec la bourgeoisie et même avec l'ancien colonisateur.

Cette nouvelle génération d’auteurs compte un nombre croissant de noms puisque l’édition de ces romanciers est en pleine explosion, nous n’en nommerons donc que quelques-uns. D’abord, il y a Ali Waberi avec Cahier nomade (1994) ou encore Moisson de crânes (2000) écrit en mémoire du génocide au Rwanda. Je préciserais que Cahier Nomade est un recueil de nouvelles dans lequel on sent le besoin, pour l’auteur, de faire le deuil de son Djibouti natal. Les textes sont empreints d’une sorte de remémoration à la fois trouée et piégée par un passé transformé par la colonisation. Quant à Daniel Biyaoula, il ne traite pas des éternelles dichotomies entre tradition et modernité, villes et villages, jeunes et vieux dans son livre Agonie (2002). Il préfère raconter son époque, c’est-à-dire le contexte migratoire et ses enjeux identitaires. On y retrouve donc la réalité d’une Afrique en migration avec ses cohortes sans fin de réfugiés, d’une Afrique transplantée au cœur de la ville européenne. La Fabrique de cérémonies (2001) de Kossi Efoui raconte aussi l’histoire d’un immigrant qui est parti faire ses études en URSS et qui, suite à la chute du mur de Berlin, va migrer vers Paris. Il sera contacté par un ancien collègue d’étude qui lui proposera de participer à la rédaction d’un magazine de voyage. Il retourne alors dans son pays d'origine faire un reportage. Mais ce retour est un choc, celui de devenir étranger chez lui. Alain Mabanckou après African psycho (2002) - l’histoire d’un sérial killer - nous transporte dans un bar d’Afrique central avec Verre Cassé (2005). L’histoire raconte les tribulations d’une petite communauté qui se retrouve au bar Le crédit a voyagé, où Verre cassé, c’est le nom du héros, écrit cette histoire tout en buvant sa peine avec ses copains. Ici, on ne fait pas dans la problématique de la migration, on met plutôt en scène une Afrique en plein déclin. Il y a aussi l’incontournable Sami Tchak avec Place des fêtes (2001) ou Fête des masques (2004) qui fait dans le roman de la transgression, que ce soit à propos du sexe, de la violence ou encore de la famille, rien et personnes n’y échappent. Un fait intéressant, l’action de ses romans se déroule en Europe et même en Amérique du Sud, jamais en Afrique. Bessora avec Cueillez-moi jolis Messieurs… (2007), met en scène une jeune femme suicidaire qui a le VIH et qui sera sauvée par une jeune veuve africaine, écrivaine, fauchée et qui cherche un logement. Fatou Diome avec Kétala (2006) nous compose une remémoration sur la vie d’une défunte à travers ses objets. Quant à Calixthe Beyala, avec Les arbres en parlent encore... (2002), elle fait le récit d’un village camerounais, où les hommes et les femmes sont des êtres complètement imprévisibles. C’est une satire à l’égard des colonisateurs, mais aussi envers les Africains eux-mêmes. L’ensemble de ces récits traite soit du pays d’adoption, ou l’on a reconstitué une Afriqueland, ou encore d’une Afrique géographique en déconstruction, mais toujours on y voit les paradoxes, les incohérences et un écart entre l’ici et l’ailleurs.


Métissage
L’écrivain africain, même s’il vit en occident, est imprégné du régime symbolique traditionnel de son pays natal. La hiérarchie et le patriarcat sont encore opérants même s’ils sont aussi touchés par les transformations politiques et économiques comme la bonne gouvernance et les ajustements structurels des années 1980 et 1990. Les valeurs africaines valorisent la famille et le groupe au détriment de l’individu, mais de plus en plus de jeunes partent à l’étranger pour étudier ou pour travailler et leur insertion passe souvent par une remise en question de leurs sociétés de provenance et d’accueil. Alexis Nouss explique que le métissage est souvent une troisième voie entre les deux modèles traditionnels, celui de l’homogénéisation et celui de l’hétérogénéisation (95). Le métissage ne serait pas un état ou une condition, comme le dit Nouss, mais plutôt une attitude qui susciterait une épistémologie et une éthique. Deux notions seraient importantes pour penser le métissage : l’ambiguïté et l’hétérogène. L’ambiguïté concilie les contraires, elle n’est ni blanche ni noire, elle se réserve le droit et la liberté d’être un jour ceci et un jour cela en alternance (96). Dans le métissage, l’hétérogène nourrit une tension interne qui empêche toute stabilisation parmi les composantes. (Levi-Stauss 103). Il faut ajouter que l’ambiguïté et l’hétérogène sont vues en opposition au fragment, qui lui se joue sur le registre de la discontinuité et de la rupture. Nouss nous donne un exemple intéressant de la condition humaine métissée :

C’est, dans la logique de l’hétérogénéité métisse, la non-appartenance qui est gage et facteur de créativité, d’épanouissement. Joyce ou Beckett, ayant quitté Dublin, vivant et écrivant en France (ou ailleurs, Gombrowicz en Argentine, Nabokov aux États-Unis), les Roumains, les Espagnols, les Américains, du Nord, du Sud, les Allemands, etc., tous les écrivains et artistes qu’il serait vain d’énumérer, ne se figent pas dans une position d’exilés stérile, mais font de cet écart apatride (au sens noble, quel que soit leur passeport) un espace médian, le vide prémentionné, ou se déploie un imaginaire sans frontières, sans limites, pouvant à ce titre accueillir toutes les appartenances(108).

Cette même condition humaine vue par Alioune Diop, créateur de la revue Présence Africaine va se décliner comme suit :

Nous étions à Paris un certain nombre d’étudiants d’outre-mer qui – au sein des souffrances d’une Europe s’interrogeant sur son essence et sur l’authenticité de ses valeurs - nous sommes groupés pour étudier la situation et les caractères qui nous définissaient nous-mêmes. Ni blancs, ni jaunes, ni noirs incapables de revenir entièrement à nos traditions d’origine ou de nous assimiler à l’Europe, nous avions le sentiment de constituer une race nouvelle, mentalement métissée mais qui ne s’était pas fait connaître dans son originalité et n’avait guère pris conscience de celle-ci (Chevrier, Littérature francophones d’Afrique noire 54).

Cet espace médian dans lequel le métis se retrouve n’est pas toujours confortable. «Si le métissage est généralement valorisé, esthétisé, idéalisé même dans nos sociétés, il n’en a pas toujours été ainsi» (Turgeon et Kerbiriou 2). Son histoire est marquée par le seau de la négativité. Un enfant métis né dans la période coloniale à un statut incertain qui renferme une connotation péjorative puisqu’il est l’image de la transgression. L’Occidental est bafoué par l’autre. Sa pureté est dissolue. C’est alors que les mélanges sont proscrits, que la négritude est née en opposition au concept colonial de mélanges, ils ont construit le concept anticolonial de la négritude «qui repose sur l’idéologie et l’esthétique de la pureté raciale» (3). C’est seulement suite à la décolonisation qui a suivi la Deuxième Guerre mondiale que le discours des écrivains noirs francophones modifie sa ligne de pensée en valorisant le métissage : «La nouvelle génération d’écrivains s’attaque à Césaire et aux autres promoteurs de la négritude en leur reprochant d’être trop tournés vers le passé, les racines africaines et les traditions ancestrales » (4). Certains critiqueront la diaspora en disant qu’ils sont colonisés par leur terre adoptive, que leur déterritorialisation est en fait une nouvelle forme de colonisation intériorisée. Pour Jean-Loup Amselle, la question du métissage dans le contexte de la mondialisation est une notion piège puisque cette notion renvoie à l’idée première que l’humanité est constituée de lignées pures et séparées qui sous-entendent que le métissage est une sorte de bris dans la pureté des cultures. Ce qui évidemment conduit à l’idée de sous culture. Les métisses ou encore les sujets hybrides parce que ne vivant plus dans leur pays, leur ethnie ou leur tribu, sont en position inférieure, subalterne parce qu’ils sont en perte d’authenticité : «Pour certains représentants du postcolonialisme, issus des pays anciennement colonisés, «l’hybridation » est une situation vécue douloureusement : elle signifie perte de mémoire, tradition inventée et contamination» (Turgeon et Kerbiriou 17).

Or, ces hommes et ces femmes qui ont migré sont aussi habités par leur terre natale, et cette terre porte des stigmates qui sont encore opérants dans l’Imaginaire littéraire des Africains de la «migritude ». L’immigration n’est pas seule en cause dans la transformation de l’Imaginaire littéraire, il y aurait aussi le décalage entre les générations dues aux différentes conjonctures sociétales. Les écrivains de la migritude font face à des problèmes très différents de leurs prédécesseurs, les écrivains de la négritude. Guy Rocher explique que dans le «système social, chaque élément a un âge. On pourrait même dire qu’il y a des «générations » d’institutions, de coutumes, de pratiques sociales; certaines sont apparues ensemble, à une même époque » (485). Et ces coutumes, idées ou rêves sont parfois dépassés pour les nouvelles générations. Dans la même veine, le contexte socio-économique et politique ayant changé, les jeunes ne se retrouvent plus dans les idées de leurs aînées, ils n’ont pas les mêmes moyens financiers, ils ne trouvent pas leur place au milieu de la faillite économique des États africains; pas d’emplois, beaucoup de corruption, perte des valeurs sociales. Nous sommes passés de la certitude à l’incertitude, d’un monde régi par un ordre religieux et traditionnel, à un monde ou l’ordre est un concept vidé de son sens ou l’humain est de plus en plus confronté au non-sens. On est dans l’errance.

L’errance
Édouard Glissant, dans une entrevue accordée à Alexandre Leupin en 2006, qualifiait de pratique du détour l’errance dans la littérature :

Le détour est à la source même de toute œuvre littéraire. L’œuvre littéraire qui ne pratique pas le détour n’est qu’un report littéral du réel. Et même dans les époques où on considérait que la littérature avait pour fin de copier le réel, dans cette mimésis il y avait toujours un dépassement. Cette pratique du détour qui est à la source de l’œuvre littéraire, elle se manifeste de manière plus fondamentale à certaines époques (mondes francophones).

La pensée de l’errance est, pour Gissant, de quitter le lieu, la terre natale, pour mieux la cerner et ensuite l’intégrer. La littérature de la migritude joue un rôle fondamental en ce sens, à savoir que l’écrivain s’accorde un écart tout à fait tangible, même physique, d’avec le lieu d’où il provient, sans toute fois que cet écart soit un abîme infranchissable. L’écrivain pour Gissant, doit être solitaire et solidaire : «Solitaire, ça veut dire qu’il doit toujours être dans la pensée de l’errance, qui n’est pas une pensée collectiviste, ni même une pensée collective, et solidaire, ça veut dire qu’il doit être aussi dans la pensée de son lieu. C’est seulement par cette pratique du détour et du retour que la dialectique s’opère» (« Mondes francophones »). Les écrivains de la migritude vivent constamment cette dialectique du détour et de l’errance, ils sont eux-mêmes multiples et singulier. Singulier par le chemin qu’ils tracent, seul en pays d’adoption, multiples parce qu’ils portent en eux une histoire de famille, d’ethnie, de clan et parfois même continental. L’histoire de la colonisation et de la décolonisation est tout à fait incontournable, en ce sens où elle a construit le monde actuel.


Colonisation, décolonisation
Dans le contexte Africain, Glissant ajoute, à juste titre, que la décolonisation s’est faites sur le mode du mensonge, tout comme l’explique Mbembé, parce qu’elle s’est faite non pas en «fonction de quelque chose qui allait venir, et qui serait le principe de la relation, mais en fonction de quelque chose qui était passé et que l’Occident d’ailleurs a enseigné à tout un groupe de peuples sur la terre, à savoir le principe de l’enracinement unique» (« Mondes francophones »). Les systèmes de gouvernance se sont alors construits à l’image du système colonial. La colonisation, selon Mbembe, est à la base des concepts politiques africains contemporains. On peut ajouter à cela que les despotes postcoloniaux ont éprouvé bon nombre de difficultés suite à la crise économique des années 80 et suite aux programmes d’ajustement structurel mis en place par les institutions occidentales. Ces difficultés ont favorisé les guerres et le chaos; elles ont balkanisé l’Afrique comme dirait Fanon. Et c’est pourquoi les romanciers tels Ahmadou Kourouma ou Soni Labou Tansi, ont traité des dictatures, du climat insupportable de la postcolonie, de la violence et de la mort partout sur le continent africain.

Encore une fois, comme le dit si bien Glissant, «les résultats traumatisants des luttes de décolonisation en Afrique,… porte à la constitution d’états parodiques, parce qu’ils visaient un but dont ils n’avaient pas les moyens, à savoir la puissance, alors que ce n’était pas des états de puissance » (« Mondes francophones »). L’image qui s’est alors construite est tout à fait folklorique, elle veut capter «l’authenticité, liée à l’idée qu’on a un être essentiel qu’il faut poursuivre, et ça, ça a fait des ravages partout dans le monde et ça continue à en faire» (mondes francophones). Alexis Nouss allait dans le même sens quand il parlait du métissage mis en perspective avec l’idée de pureté. Cette idée de lignée pure rend la définition de l’identité tout à fait problématique. Les écrivains de la migritude portent sur leurs épaules cette difficulté à être en lien avec leurs racines tout en étant eux-mêmes. Comme nous l’avons déjà mentionné, les enfants de la postcolonie, ne veulent pas être les porte-parole de l’Afrique. Ils sont confrontés aux nouvelles réalités de l’exil, du métissage ou la migration, et ils veulent se définir indépendamment du poids de leurs cultures. En somme, comme le dit Tirthankar Chanda, «des auteurs, nés après les indépendances, revendiquent l’universalité d’un art qui ne dit plus seulement l’Afrique, qui ne dénonce plus seulement la colonisation ou la décolonisation, mais un art qui dit le monde. Leurs œuvres, écrites à la première personne, révèlent de nouveaux combats» (Le Monde diplomatique). Et l’errance à laquelle ils sont confrontés fait partie même de leur constitution. Ils sont à la fois dans l’errance suite à leur immigration et ils écrivent l’errance de leur devenir, mais aussi d’un continent africain à la dérive. L’errance est en somme le lot du 21e siècle avec la fin des grands récits, la montée des intégrismes, les replis identitaires et l’absence de transcendance; c’est une marche, parfois funeste, vers un ailleurs qui se situe pour l’instant, nulle part.  

 


Sophie Lavigne est doctorante en Sociologie à l'Université du Québec à Montréal. Elle s'intéresse à la sociologie de la culture, l'imaginaire et les identités et à la littérature africaine.


 


Bibliographie

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Zanganeh, Lila Azam. « De la Négritude à la Migritude », The New York Times et J.A./ L'Intelligent, 2005. 9 octobre 2007 <http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN30085delanedutir0>