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thumbnailCercle des Philadelphes thumbnail1Coffee planter of Saint Domingo Natural History of Saint Domingo

Environnement

en francais

 

Voyageurs et écrivains locaux ont considéré Hispaniola comme un paradis luxuriant, non seulement doté d’un formidable potentiel économique, mais aussi plein de surprises, données par une faune et une flore riches et variées inconnues en Europe. De grandes forêts dominaient l’intérieur qu’il fallait dégager pour l’établissement des plantations (et dont le bois servait à la construction navale). La nature présentait de graves dangers (les troupes napoléoniennes les découvriront à travers les moustiques et la fièvre jaune qu’ils provoquaient). Mais c’était aussi une source d’admiration sans borne pour les écrivains travaillant sur cet environnement spécial. En plus des animaux du milieu – lézards, crocodiles, tortues, poissons exotiques – il y avait ceux apportés par les Européens, chevaux, mulets, bétail, et moutons, et quelques-uns venus d’Afrique, comme les singes et le canard africain. Plusieurs plantes maintenant inextricablement liées à la Caraïbe (banane, mangue, ananas, agrumes, avocat) sont arrivées avec les Africains qui venaient en grand nombre. En 1742, Jean-Baptiste Labat écrivait : « on ne connaît aucun pays dans le monde plus riche que cette île, la terre ici est d’une admirable fécondité, riche, profonde, et est en mesure de ne jamais cesser de produire tout ce qu’on désire. »