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Return to Equinoxes, Issue 5: Printemps/Eté 2005
Article ©2005, Véronique Vary

Véronique Vary, Université Paris III Sorbonne Nouvelle

La peur de Babel. Représentation des communautés étrangères au sein de Paris dans le roman policier « conservateur » de l'après-guerre. Le cas de Léo Malet.

Un genre aux implications idéologiques

Dans le roman policier à énigme, le crime y trouble l'ordre du Droit qu'il importe de restaurer par la découverte du coupable et son élimination du champ social. De ce point de vue, le roman policier à énigme 1 apparaît comme une forme de l'inquiétude sociale, par conséquent le « fonctionnement narratif policier appelle et justifie le soupçon, c'est-à-dire qu'il "naturalise" en quelque sorte la paranoïa puisqu'il en efface la dimension arbitraire » (Eisenzweig 1986, 217). Il existerait une nécessité formelle, pour ce récit policier, de recourir à des préjugés visant des groupes sociaux déterminés (Juifs, Orientaux, étrangers, marginaux, etc.) afin de donner une apparence de « réalité » - ce fameux souci de « vraisemblance » attaché au genre - à des présomptions n'ayant pas de fondement dans l'intrigue. Il faut ainsi que la réalité sociale du personnage soit suspecte a priori pour qu'on puisse imaginer ce dernier coupable en dépit des faits textuels. La structure du genre semble donc fonctionner sur une vision de l'Autre inquiète.

La ville, qui croît de plus en plus, devient pour les esprits inquiets une Babel. Le progrès ne serait-il pas à l'origine de la décadence de la ville ? Ce reproche adressé à Paris, nouvelle Babylone, tente de dissimuler un terrible sentiment de culpabilité : l'homme n'est-il pas en train de recommencer l'erreur de la Tour de Babel ? En effet certains voient dans le cosmopolitisme les signes d'une corruption de la cité. Le thriller , terreau privilégié dans lequel s'incruste la mémoire collective des sociétés, témoigne de cette peur du « mal babylonien ». Le héros qui refuse la ville qu'il a sous les yeux se demande continuellement deux choses : Qui est responsable de cette déchéance ? et Comment revenir en arrière ? Jean-Noël Blanc, dans Polarville (images de la ville dans le roman policier) , parle de « polars conservateurs » (Blanc 1991, 211-258) mais il s'agit plutôt de polars « réactionnaires ». Ce type de romans policiers puise dans une veine alarmiste et véhicule toutes sortes de terreurs urbaines 2. Parmi ces grandes peurs sociales dont la littérature feuilletonesque européenne du XIXe siècle se faisait déjà l'écho, il y a le thème de la ville assiégée par les masses populeuses campant dans les faubourgs. Au XXe siècle, quand la population de la ville augmente de façon considérable avec l'arrivée des nouveaux immigrants, l'image de la vermine grouillante est fréquemment utilisée pour symboliser les peuples étrangers menaçants. Les figures du jeune, du marginal ou de l'immigré sont au centre de nouvelles terreurs urbaines . La population étrangère n'apparaît pas humaine. La description fait d'elle une faune, elle est infra-humaine.

Certains quartiers sont directement mis en accusation. Ces quartiers attaqueraient l' urbanité de la ville. Urbanité a désigné dès le XIVe siècle l'affabilité et les manières civiles attribuées aux Romains de l'Antiquité ( urbs désigne « la ville » en latin). La civilisation même semble en danger : « Pour [ce polar conservateur], la ville passée n'est pas ce qui a été, mais ce qui devrait être encore parce que cela n'aurait jamais dû cesser d'être » (Blanc 1991, 232). C'est la ville actuelle qui est rejetée : une ville sale et sordide qui est, à l'intérieur de « la Ville absolue et majuscule », comme un ver dans le fruit, « l'anti-ville ».

La question algérienne

Dans le Paris des années cinquante et soixante, la question algérienne est brûlante. La population immigrée en provenance d'Afrique du Nord est désormais nombreuse, la Guerre d'Algérie éclate et la capitale métropolitaine est souvent transformée en champ de bataille. Léo Malet traite à sa façon la question algérienne dans ses romans policiers. L 'Algérien - évoqué sous les termes péjoratifs de krouia ou sidi - fait office de suspect idéal dans la série. Sur le ressortissant français pèse le soupçon inhérent au genre du thriller . On peut relever quelques notations sur cette population immigrée : dans Micmac moche au Boul' Mich' au chapitre III : « Depuis quelques années, ce ne sont pas les fils de Cham qui manquent au Quartier Latin. Je remontai le Boul' Mich', en en croisant un certain nombre. Boul' Mich' ? Tu parles ! Bougnoule Mich', oui ! » ; dans Casse-pipe à la Nation au chapitre I : « Ce sont trois krouias, pas mal fringués, mais nostalgiques et désœuvrés comme ils le sont tous » 3 et dans Brouillard au pont de Tolbiac au chapitre VI : « Deux krouias, désœuvrés comme seuls savent être désœuvrés les krouias (…) » (71). Les trafics d'armes liés à la Guerre d'Algérie sont au cœur de l'intrigue des Eaux troubles de Javel . Voici le portrait que le narrateur-personnage fait d'un de ses indicateurs, « un marchand de cacahuètes » :

Comme la plupart de ses compatriotes, il était vêtu de bric et de broc, ou alors c'est une particularité ethnique, un don. N'importe quel vêtement, une fois sur le dos, prend des allures de sac mal équarri. Il était seul, désœuvré et impassible, devant une tasse de café, au tabac de la place Fernand-Forest (…). Peut-être méditait-il une entourloupette (…). C'était un Arabe au nez fin, aux lèvres fines, à la moustache fine, au menton fin, au regard fin. Tout était fin, chez lui. Même et surtout l'oreille (84-86).

Plus haut il est également dit que « [l'homme] s'exprimait en un invraisemblable sabir (…) » (85) : il « baragouine ». D'ailleurs le narrateur-personnage, de « connivence » avec le lecteur, précise : «  En ce qui concerne les propos tenus par l'Arabe, je traduis. Ça sera plus facile pour tout le monde » (86). Ces notations dessinent un portrait caricatural de l' Algérien  : il est « désœuvré » - le terme devient un leitmotiv - donc potentiellement criminel, il se déplace la plupart du temps en groupe donc il apparaît comme menaçant, enfin il est rusé et subtil par conséquent c'est un malin.

Une population sur la sellette : les gitans

Dans Brouillard au pont de Tolbiac, un autre groupe ethnique est visé : ce sont les gitans - « archétype des archétypes » (Eisenzweig 1986, 245) des populations suspectes dans le roman policier. Cette population prouve que derrière le dégoût provoqué par la figure de l'Etranger, il y a bien souvent une fascination : en elle s'exprime le désir d'un retour au « primitif », primitivisme conçu comme une libération des instincts. L'Etranger est un homme (ou une femme) de couleur qui apparaît comme un être « naturel » qui provoque à la fois répugnance et envie. Bélita, la jolie jeune femme qui a du sex-appeal et dont le narrateur-personnage (Burma) tombe amoureux, est issue de la communauté gitane. Mais Bélita est menacée par sa propre communauté. Elle a été émancipée par l'anarchiste Lenantais, le père spirituel de Burma, qui l'a « élevée » au-dessus de sa condition en l'éduquant ; c'est tout au moins ainsi que le conçoit Burma : « Celui que vous appelez votre père adoptif [il s'adresse à Bélita], Abel Benoit, a vécu assez longtemps auprès de vous pour vous débarrasser d'un tas de préjugés, et notamment de préjugés de race. Il vous a sortie de la tribu. Il a fait de vous un être libre… dans la mesure où la liberté existe. » (100) Plus loin Burma, excédé, s'exclame : « J'en avais marre, du folklore tzigane » (124). Le « folklore tzigane » se sont les grosses matrones vulgaires qui manient le fouet et les jeunes gens brutaux et jaloux qui tuent à l'arme blanche. Le héros du roman policier conservateur doit s'adapter à des idées qui recueillent un large consensus auprès de ses lecteurs. Comme Fleur-de-Marie, l'héroïne des Mystères de Paris d'Eugène Sue , Bélita mourra à la fin du roman. Sa mort satisfait à deux exigences ; l'une structurelle : une liaison durable du personnage récurrent avec un personnage féminin n'entre pas dans le cahier des charges de la série ; l'autre thématique : Bélita, malgré les tentatives de Lenantais pour la « réhabiliter » par l'assimilation, intériorise la condamnation hypocrite que la société fait peser sur elle, elle reste une victime et ne peut s'affranchir de son « infamante » condition que dans la mort. D'ailleurs, Jean-Bruno Renard remarque que :

Dans beaucoup de légendes urbaines, les individus qui transgressent des normes sociales ou morales sont punis : soit par une revanche de la victime, soit par les conséquences mêmes de leur acte, c'est-à-dire par la justice immanente. Klintberg explique la fréquence de ce thème par l'idée que la justice moderne refoule les instincts de vengeance et que nous restons inconsciemment fascinés par une justice archaïque, expéditive, fondée sur la loi du Talion. (Renard « Légendes urbaines », Dictionnaire des mythes modernes , 432)

Toute réflexion sur un hypothétique dépassement de l'injustice sociale est ici aliénée. Tout concourt à ce que certaines choses changent afin que tout reste immuable. La jungle urbaine dans laquelle le lecteur a été introduit doit rester la même.

Les valeurs de l'immobilisme

Dans une large mesure, chez une frange de la population, un imaginaire social se construira autour de la peur de l'immigration urbaine. Cette peur de l'envahissement par l'Etranger (représentation angoissée de l'Autre) est cultivée par des « arguments » fonctionnant notamment sur la sensation de grouillement et d'idée de prolifération qui évoquent des peurs collectives ancestrales 4. La désignation métaphorique est un redoutable moyen de propagande. Aussi toute une imagerie littéraire va se créer autour de la figure de l'Etranger.

L'Etranger a une odeur particulièrement repoussante, il est une créature . Regroupé auprès de ses semblables, il n'est plus une individualité, il devient une entité collective . Dans le thriller conservateur, la ville est littéralement envahie par l'Etranger. La dernière vague d'immigration est soupçonnée d'être responsable de la souillure de la ville. Si le récit policier de détection a formellement besoin de recourir à des préjugés visant des groupes sociaux déterminés, ces notations que l'on peut sans conteste qualifier de « xénophobes » sont aussi la marque d'un auteur inquiet. En effet pour Malet « un bon étranger est un étranger assimilé » (Alfu 1998, 71). On le voit dans Les Paletots sans manches au chapitre V ; c'est Burma qui s'exprime : « A ma connaissance, Ali ben Cheffour ne souffrait d'aucun complexe racial ou autres balançoires du même métal. Entièrement assimilé, il ne frayait que rarement avec ses coreligionnaires et demeurait rue Cherubini où les fils d'Allah sont plutôt rares. Toujours rasé de près et correctement fringué, il parlait notre langue sans accent. » 5 De même, Bélita la gitane rêve, dans son petit logement « très gentiment arrangé », sans « rien de sordide. Pauvre, mais propret » ( 98 ), d'une vie honnête et conforme à un idéal bourgeois.

Malet rejette l'exotisme dans sa ville. Prônant l'immobilisme, il refuse que Paris se morcelle en différentes communautés. Effrayé par l'atomisation de la plus grande ville française, il rêve d'unité. Il veut peut-être retrouver la ville pour laquelle il a quitté Montpellier à seize ans, en 1925. Le cosmopolitisme apparaît comme la première étape vers le « communautarisme ». Une menace semble alors peser sur l'homogénéité, la cohésion de la ville. Comme l'écrit Borgès dans Le Rapport de Broglie  : « L'image que nous nous faisons de la ville est toujours quelque peu anachronique ». Un décalage existe entre le rythme de vie d'une ville et celui des observateurs. Cette fameuse « unité » de Paris n'est elle-même qu'une représentation ! L'image de Paris s'est constituée au cours du XIXe siècle : c'est le mythe d'un vieux Paris, populaire et mystérieux, qui se présente déjà comme la contrepartie du mythe haussmannien d'un Paris, capitale de la modernité et de la technicité urbaine. La production culturelle de masse (romans populaires, feuilletons, cinéma) va rapidement se réapproprier ces représentations « romantiques ». L'Etranger remet en question cette vision de Paris et malheureusement, dans l'œuvre de Malet, la stigmatisation de cet « intrus » a une fonction dans l'écriture de la nostalgie ; c'est là où le roman policier de Malet peut être qualifié de réactionnaire . Les deux épisodes de la série des Nouveaux Mystères de Paris où les remarques sur les communautés étrangères sont les plus nombreuses sont aussi les deux épisodes les plus nostalgiques, ce sont ceux qui se déroulent dans les XIIIe et XVe arrondissements de Paris, deux quartiers qui ont connu de grands bouleversements urbanistiques depuis la guerre.

Pour ses aficionados, Malet est le chantre d'un Paris populaire aujourd'hui disparu. Francis Lacassin explique notamment dans une préface aux Eaux troubles de Javel, qu'avec sa « remarquable qualité de l'atmosphère », le roman figure parmi les meilleurs épisodes de la série des  Nouveaux Mystères de Paris , et il ajoute : « Avec Brouillard au pont de Tolbiac , il constitue un véritable document archéologique sur un Paris disparu, rongé par le cancer de la pierre » (Malet éd. 1986, 5). D'ailleurs, dans un avant-propos écrit en novembre 1978 pour la réédition de Brouillard au pont de Tolbiac intitulé « Petites remarques nostalgiques », Malet lui-même s'insurge de l'évolution qu'on a fait connaître au quartier de sa jeunesse, à savoir le XIIIe arrondissement. Le Paris que Malet cherche à faire revivre semble être celui de la bohème artiste des années trente et quarante. Malet, à l'instar des cinéastes d'avant-guerre, Renoir, Duvivier, Carné et les autres, a perpétué la représentation du Paris du « réalisme poétique ». On s'aperçoit que l'image « poétique » (c'est-à-dire gratuite, non « fonctionnelle ») est associée à une galerie de portraits de types parisiens. Ces descriptions fondent ce que Lacassin entend par « qualité de l'atmosphère » - c'est-à-dire la parfaite conformité aux normes du genre - et ce qui fait du roman un « véritable document archéologique » - à savoir qu'il cristallise l'image de Paris en donnant l'impression, à l'aide du cliché , que s'abolissent les barrières entre réalité et fiction. Le cliché contribue à créer l'illusion référentielle par le biais d'au moins trois types d'assimilation : « 1) le signe est assimilé au référent  : relations syntagmatiques et lexique se fixent dans l'évidence trompeuse d'une para-réalité (…) ; 2) le lecteur est assimilé au héros  ; 3) le culturel est assimilé au naturel  » (Couégnas 1992, 93). En vérité cette vision de Paris qu'offre Malet est aussi un fait culturel .

Conclusion : Un message idéologique ambigu

Le message idéologique délivré par les romans policiers conservateurs ne manque pas d'apparaître comme assez confus et souvent ambigu. Comme tous les messages délivrés dans un circuit de masse, il est reçu selon des clés de lecture différentes. On le voit bien avec le grand analogue que constitue Les Mystères de Paris . Anne-Marie Thiesse s'interroge sur les mécanismes de réception de ce type de produits de l'industrie culturelle. Ne voulant ni s'alarmer inutilement, ni occulter la question, elle cite notamment Richard Hoggart qui s'intéresse au lecteur des classes socialement et culturellement défavorisées - puisque c'est lui qui est stigmatisé dans un premier temps par la critique européenne - et parle de « la "consommation nonchalante" des femmes des classes populaires lisant un roman-feuilleton, de l'"attention oblique" des membres des classes populaires "qui ne lisent la publicité que d'un œil", toutes attitudes susceptibles d'être interprétées comme des mécanismes de "défense passive" contre un certain conditionnement » (Hoggart 1970, 295, 296). La stigmatisation de l'Etranger est toujours le signe d'une attitude frileuse devant l'évolution de la ville, le roman policier conservateur paraît lui avoir offert mieux qu'une « tribune », un exutoire.


En 2004, Véronique Vary a obtenu son doctorat de Littérature Comparée à l'Université de Paris III, Sorbonne Nouvelle. Elle a fait des recherches sur les représentations de l'espace (en particulier de l'espace urbain) dans le roman de genre au XXe siècle (après-guerre – époque contemporaine). Son approche est sociocritique, elle étudie le domaine francophone, nord-américain. Ecriture d'une fiction Le Journal de Shéhérazade , sans éditeur pour le moment.


Notes:

1 Dans sa version modernisée, c'est le thriller (roman à suspense) : avatar du récit de détection, métissé de hard-boiled .

2 Cf. l'ouvrage de Véronique Campion-Vincent et de Jean-Bruno Renard. Légendes urbaines. Rumeurs d'aujourd'hui. Paris : Payot, 1998, 1 ère éd. 1992.

3 Cité par Alfu (pseud.). Léo Malet : parcours d'une œuvre. Amiens : Encrage, 1998, 70.

4 Images que l'on peut regrouper sous « le schème de l'animé », suivant la classification de Gilbert Durand dans Structures anthropologiques de l'imaginaire . Paris : Dunod, 11 ème édition, 1992, 75-76.

5 Cité par Alfu (pseud.), op. cit. , 71.

Bibliographie :

•  Alfu (pseud.). Léo Malet : parcours d'une œuvre. Amiens : Encrage, 1998.

•  Blanc, Jean-Noël. Polarville (images de la ville dans le roman policier) . Lyon : PUL, 1991.

•  Campion-Vincent, Véronique ; Renard, Jean-Bruno. Légendes urbaines. Rumeurs d'aujourd'hui. Paris : Payot, 1998, 1 ère éd. 1992.

•  Couégnas, Daniel. Introduction à la paralittérature. Paris : Ed. du Seuil, Collection « Poétique », 1992.

•  Dictionnaire des mythes modernes , ss la dir. de Pierre Brunel. Monaco : Ed. du Rocher, 1999.

•  Eisenzweig, Uri. Le Récit impossible (forme et sens du roman policier). Paris : Christian Bourgeois Ed., 1986.

•  Hoggart, Richard. La Culture du pauvre . Paris : Minuit, 1970.

•  Malet, Léo. Brouillard au pont de Tolbiac . Paris : Robert Laffont, Collection Les Nouveaux Mystères de Paris , 1956 ; et pour l'édition de référence, Paris : 10/18, « Grands Détectives », 1992.

•  Malet, Léo. Casse-pipe à la Nation . Paris : Robert Laffont, Collection Les Nouveaux Mystères de Paris , 1955.

•  Malet, Léo. Les Eaux troubles de Javel . Paris : Robert Laffont, Collection Les Nouveaux Mystères de Paris , 1957 ; et pour l'édition de référence, Paris : 10/18, « Grands Détectives », 1986.

•  Malet, Léo. Les Paletots sans manches . Paris : SEPE (Société d'Editions et de Publications en exclusivité), 1949.

•  Malet, Léo. Micmac moche au Boul' Mich' . Paris : Robert Laffont, Collection Les Nouveaux Mystères de Paris , 1955.

•  Sue, Eugène. Les Mystères de Paris. 1843. Paris : rééd. Gallimard, 1980.

•  Thiesse, Anne-Marie. Le Roman du quotidien . Lectures et lecteurs populaires à la Belle Epoque . s.l. : Le Chemin vert, 1984.